Dimanche 12 février - 11h
Après avoir honteusement fainéanté le samedi, on va profiter de s'être levé de si bon matin pour occuper la journée. En plus ils annonçaient de la pluie, et on a seulement des nuages (wouhou !).
Après avoir fait sonner l'alarme incendie pour la deuxième fois en faisant cuire du saumon, on décide qu'il est temps de changer d'appartement. Ce n'est pas qu'on n'est pas ravis de voir la dame de la réception se projeter chez nous toute paniquée parce qu'on fait trembler les murs, mais bon quand on ne peut pas avoir de la vapeur d'eau chez soi...
Et en plus on gagne au change :
Ca c'est, la première bonne chose de faite. Après, il faut aller prendre l'air (voire le vent) de Reykjavik. Quand faut y aller il faut y aller. Et puis c'est toujours agréable de voir la mer en sortant de chez soi :
Benoit ne se sentant pas l'âme d'un romantique (c'est le seul qui a des grand cheveux, j'ai juste le manteau noir) on décide d'aller voir la mer un autre jour, et de se balader dans le centre, voir ce que les Islandais nous réservent. Le centre de Reykjavik est petit, on s'y retrouve très vite, mais ça ne l'empêche d'être agréable à regarder.
On y trouve :
- Des prises de vue tops avec-le-panneau-en-haut-à-droite :
Par ailleurs, le centre est parsemé de petites galerie d'arts en tout genre. Il y a même des gens qui ne s'embêtent pas, en mettant un simple panneau : "Si vous voulez que j'ouvre la galerie, n'hésitez pas à appeler au ...". On va essayer de faire ça en stage, sauf qu'on a pas encore de numéro de portable islandais. Enfin, tout ça pour dire que la culture est présente en Islande, avec beaucoup de poètes, écrivains, sculpteurs et peintres en tous genres.
- Des petits restaurants prometteurs au nom pas comestible :
Le dimanche, les islandais plus ou moins tous répartis dans les nombreux cafés de la ville, en famille ou entre amis, pour se remettre de la cuite de la veille.
- Des contrastes architecturaux assez marqués :
On n'est pas les plus calés en architecture, mais ça nous a tout de suite frappé. Plus on s'approche de la mer, plus les bâtiments sont neufs.
- Des propositions alléchantes :
Je ne dis pas non. Après Gimli, si on peut voir Legolas et les autres...
Tiens d'ailleurs en parlant d'art, il n'y a pas seulement les galleries, il y a aussi les graffitis. On en trouve absolument à tous les coins de rue par ici :
Comme on peut le voir, niveau envolée lyrique, les tagueurs savent s'y prendre. Non, non, nous non plus on n'y comprend rien. Mais bon, on ne comprend non plus toujours Apollinaire ou Eluard, donc dans le doute, on s'abstient de critiquer.
D'ailleurs, on parle de français, et au détour d'une rue, on respire un petit air de chez nous :
Ca fait plaisir de voir des voyelles parmi tant de consonnes, des prononcer des mots qui n'arrachent pas la bouche.
Sur la fin de la balade, on a vu des couleur dans le gris islandais :
On ne sait pas exactement ce que c'est, mais bon, comme d'hab, c'est joli donc on fait tourner.
Voilà, ce qu'on peut voir dans Reykjavik. Avec en bonus :
- Des PARCMETRES, comme dans Gaston Lagaffe !
Sérieusement, je ne pensais pas que ça existait vraiment. On s'attend presque à voir l'agent Longtarin débarquer et vérifier son parcmètre. Avec le minuteur et tout ! Oui oui oui ! (Benoît me murmure dans l'oreillette que je suis le seul à trouver ça amusant....)
- On a fait passer un chat dans l'émission "Pimp my cat". Et ça c'est la classe :
- On a vu l'ennemi de batman :
Le week-end prochain, on tente une sortie en dehors de Reykjavik. Louer une voiture, voyager les cheveux dans le vent, les dents blanches et du rêve plein la tête... Ou rouler en twingo, encore un mythe qui s'écroule....
PS : On commence un concours... Le nom de rue avec le plus de consonnes et le moins de voyelles...Sur cet article, on commence petit et prononçable, mais il ne faut pas s'inquiéter, d'autres challenges sont à venir....
PSS : On a croisé un monsieur triste... On donnera un tee-shirt I Love Iceland à celui qui nous racontera son histoire de la manière la plus sympa !
Bah en fait non c'est pas vraiment une histoire sympa...
RépondreSupprimerA la base ce type n'avait rien. Il était seul et abandonné de tous. Orphelin, fils unique, célibataire et sans emploi, il vivait avec son chien dans l'un de ces petits appartements gris...
Une nuit, où il pensait qu'il n'avait plus rien à perdre et qu'il avait touché le fond, il sortit de chez lui et vit avec stupeur son chien, écrabouillé sur le bitume, sa petite langue étendue sur le goudron et ses yeux livides et fixes qui semblaient lui dire : où étais-tu ? Pourquoi ne m'as-tu pas sauvé ? J'étais ton seul ami...
Dévasté, le pauvre homme ne pouvait plus que pleurer sur son triste sort...
C'est alors que cette magnifique jeune femme apparût et sembla compatissante devant un tel spectacle. Elle l'entoura de ses bras et déposa un baiser sur sa joue. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, ce pauvre homme se laisse faire quand elle l'embrassa, et quand elle commença à le déshabiller, il n'en croyait pas ses sens...
C'était comme dans ses rêves les plus fous. Il se lança alors à corps perdu dans cette étreinte passionnée et chargée d'un désir qu'il n'avait jamais connu. Il était à présent nu dans ses bras et profitait de chacun de ses baisers brûlants sans...
Sans se dire que c'était quand même hyper chelou une putain de bombasse qui se jette sur toi, te déshabille et veut te violer la nuit, dans la rue. Manque de cul, c'était une sadique sexuelle qui coupait les parties génitales de ses victimes après les avoir excitées.
Donc cette statue représente l'air dépité de cette homme qui avait cru au bonheur, pendant les 2 dernières minutes de sa vie.
Beware. Ca n'arrive pas qu'aux autres.